Après une année 2020 bouleversante et brutale pour l’ensemble des entreprises, le calme après la tempête n’est pas encore arrivé. En outre, des vents contraires rendent impossible d’évoquer le contexte économique d’une seule voix, les impacts de la crise sanitaire étant d’une inégalité fracassante en fonction des secteurs d’activité. Pour autant, les opérations de M&A se sont poursuivies durant l’année écoulée, notamment celles concernant les entreprises résilientes au Covid-19 ou celles dont la solidité financière et les perspectives ont permis de maintenir la réalisation des projets engagés.
Les opérations accomplies en 2020 ne se sont pas faites sans embûches, et les négociations se sont avérées souvent complexes et difficiles (renégociation des conditions financières, ajustement du business plan, etc.). Les acteurs de ces opérations ont dû faire face à de nombreux rebondissements pour les mener à bien.
Malgré un avenir incertain pour l’année qui débute, nous savons que les opérations d’acquisition et d’investissement vont se poursuivre. D’abord parce que les fonds de private equity sont très actifs et disposent de liquidités importantes, et que la dette bancaire est disponible. Mais aussi parce que le phénomène actuel fera naître des opportunités, une concurrence accrue sur les entreprises résilientes et un recours pour certains groupes à des croissances externes stratégiques. Mais les prévisions sur les conditions dans lesquelles ces opérations vont se dérouler sont impossibles.
Sans visibilité, l’agilité sera impérative pour les acteurs du M&A afin d’accompagner d’une part, les entreprises au sein desquelles des fonds ont déjà été investis, et d’autre part, saisir les opportunités qui vont se présenter et réaliser de nouveaux investissements.
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Paru sur Fusions & Acquisitions Magazine en janvier 2021