Cette pratique de la « rebrutalisation » employée par un certain nombre d’URSSAF repose sur le postulat que :
Toutefois, en pratique, cette méthode aboutit à une majoration artificielle du montant final du redressement, alors que les salariés n’ont pas bénéficié de l’intégralité des sommes redressées.
Un tel chiffrage est également quasiment impossible à vérifier pour le cotisant et source d’insécurité juridique.
Revirement de jurisprudence par la Cour de cassation !
alors « la réintégration des sommes afférentes aux avantages faisant l’objet du redressement correspond à leur montant brut ».
En d’autres termes, elle juge que les sommes ou avantages redressés sont à considérer comme exprimés en brut et non en net.
Cette décision, qui met ainsi un terme à la pratique de « rebrutalisation » de certaines URSSAF, conforte dans le même temps un moyen de contestation des contrôles et redressements opérés qui demeurait jusqu’alors encore très incertain.
De nombreux contentieux devraient ainsi pouvoir s’en trouver favorablement impactés. Notre équipe Social se tient à votre disposition pour faire le point avec vous.