À la suite de l’acquisition d’un fonds de commerce destiné à la restauration rapide, une société a demandé la résolution de la vente en invoquant la garantie des vices cachés, suite au dysfonctionnement de la hotte de cuisine, résolution qu’elle a obtenue auprès de la Cour d’appel de Paris.
La Cour de cassation, en application d’une jurisprudence constante, casse cet arrêt et rappelle qu’il appartenait à l’acheteur, professionnel averti, de procéder aux vérifications élémentaires. La garantie des vices cachés ne peut être invoquée dans le cadre de la résolution d’une vente entre professionnels d’un même secteur.
Cass. Com. 12-11-2020 n°17-31.713 F-D, R c/ Sté Kaya