Lancé en 2020, Faume a rapidement su s’imposer sur le marché de la seconde main en proposant aux marques une solution simple et facile d’accès pour expérimenter ce marché et en retirer les nombreux bénéfices qui en découlent. Après moins d’un an d’existence, la start-up revendique déjà un portefeuille clients composé de très belles marques comme Aigle, Balzac, Delsey et plus récemment Isabel Marant.
Faume fournit une solution technologique et logistique en marque blanche aux marques de luxe et de prêt-à-porter qui souhaitent lancer leur offre de seconde main. La start-up met à disposition de chaque marque partenaire un site e-commerce 100% personnalisable qui permet à leurs clients de renvoyer gratuitement leurs produits en échange d’un bon d’achat. Les produits sont ensuite envoyés dans le réseau de reconditionnement de Faume pour être remis en état en attendant d’être revendus. Faume s’occupe également de la mise en ligne des produits et du merchandising du site de seconde main.
L’objectif de la start-up est de créer une expérience client et un service de seconde main équivalent à celui du neuf. Faume ne propose pas une marketplace traditionnelle de particuliers à particuliers et se différencie en intégrant la logistique du reconditionnement afin de garantir une qualité de service irréprochable permettant de valoriser les produits revendus sur la plateforme. En fonction de la stratégie retenue par la marque, chaque produit est contrôlé, puis éventuellement nettoyé, repassé, réparé, photographié puis stocké dans ses entrepôts en attendant d’être revendu. Ce service offre un double avantage : il facilite l’expérience de revente pour le client qui renvoie ses produits directement, tout en apportant une confiance totale dans la transaction aux futurs clients qui rachèteront les produits.
Dans le secteur de la mode, la tendance des nouveaux modèles de consommation plus circulaires est motivée par le désir croissant des consommateurs de variété, de durabilité et d'attractivité des prix. Au cours des trois dernières années, les ventes d'occasion ont augmenté 21 fois
plus vite que les ventes de produits neufs et devraient atteindre 51 milliards de dollars dans 5 ans, contre 28 milliards en 2019.
Pour les marques, il s’agit d’un relais de croissance stratégique à l’heure où les marketplaces profitent de la valeur inhérente des marques sans jamais y investir et sans que les marques ne profitent des revenus générés par ces plateformes.
Faume vise à aider les marques à s’affranchir de toutes les contraintes technologiques et logistiques liées à la mise en place d’une infrastructure de seconde main. "Les marketplaces ont su démocratiser la seconde main. Le rôle de Faume est d'universaliser cet usage, et cela n'arrivera qu'en proposant un service exceptionnel et une expérience d'achat équivalente à celle du neuf.” (Aymeric Déchin - CEO Faume). Cette activité nécessite en effet de récupérer et de revendre des milliers de produits uniques, des opérations longues et coûteuses, dans lesquelles Faume investit au quotidien pour les optimiser.
Cette levée de fonds vise à permettre à Faume d’accompagner l’augmentation des volumes réalisés par ses clients, afin de reconditionner dès l’année prochaine jusqu’à 300 000 articles par an. L’objectif est aussi de renforcer ses équipes en recrutant une dizaine de personnes dans les 12 prochains mois pour enrichir les fonctionnalités de son service et permettre à chaque marque de piloter au plus près son offre de seconde main en fonction de ses enjeux et objectifs. Avec cette levée de fonds Faume ambitionne d’accompagner prochainement ses clients sur leurs marchés internationaux.
Julie Thomas et Typhanie Le Gall, avocats de l'équipe Corporate, M&A, Finances de LAMY LEXEL Avocats Associés, ont conseillé Faume et ses dirigeants dans le cadre de cette levée de fonds.
Pourquoi Faume ?
L'association de deux mots : fashion et le son ôm. Le son ôm, qui en hindouisme et dans ses différents yogas, ce serait le son autour duquel s'est structuré l'univers. Ce nom traduit donc à la fois l’ambition, l’humilité, et toute l’énergie que l’entreprise souhaite mettre pour participer au renouveau d'une industrie qui doit continuer à faire rêver.